Les ensembles de données de santé synthétiques sont utiles pour soutenir le développement de techniques d'analyse de données et d'apprentissage automatique dans le domaine de la santé, en offrant un accès à des données représentatives pour expérimenter et générer des modèles, tout en atténuant les problèmes associés au traitement de données hautement sensibles liées à des sujets humains.
Christian Gagné
Considérant l'importance que l'on attribue aux résultats des outils provenant de l'intelligence artificielle dans les domaines de la médecine, la capacité de comprendre ce qui permet à un réseau de neurones d'obtenir ses résultats est un atout majeur lorsqu'il faut décider si la prédiction est fiable ou non.
L'un des principaux défis du diagnostic de la maladie d'Alzheimer réside dans sa progression à travers deux décennies silencieuses. Le manque de symptômes chez les patients pendant cette période entrave manifestement leurs chances de suspecter la maladie ou de simplement obtenir une imagerie cérébrale préventive. De plus, les premiers signes endogènes et les symptômes perceptibles coïncident souvent avec le vieillissement des individus sans aucun diagnostic de maladie neurologique.
Retraite annuelle 2023
En savoir plusIl est souvent difficile, voire impossible, de partager des données dénominalisées entre différentes organisations et chercheurs en raison de contraintes éthiques liées à la confidentialité des répondants. Les jeux de données synthétiques pourraient permettre de simplifier ce partage de données. Cependant, plusieurs méthodes actuelles, qui utilisent des concepts d’imputation de données manquantes, affectent le potentiel d’analyse et la qualité des résultats produits.
Initiative IA + Société | AI + Society Initiative
Shaping AI for Just Futures International AI + Society Conference
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Le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus fréquent et la cinquième cause de décès par cancer chez les hommes. Pour améliorer les résultats de santé des patients, le traitement doit être personnalisé en se basant sur un pronostic précis. Il existe déjà des nomogrammes permettant d’identifier les patients à faible risque de récidive sur la base d’informations cliniques préopératoires, mais ces outils n’utilisent pas les images médicales des patients.