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Contourner ou être plateformisé? Faire face aux plateformes dans les recherches en sciences sociales

Présenté par

LabCMO – Laboratoire sur la communication et le numérique

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Colloques et conférences

La plateformisation des médias conduit des organisations à s’adapter aux modèles des entreprises dominantes de médias sociaux par lesquelles elles veulent communiquer avec leurs publics. Cette adaptation, lorsqu’elle est dévolue aux relationnistes comme les gestionnaires de communautés en ligne, suppose des pratiques et des tactiques de contournement des standards des plateformes, autant qu’elle génère des dépendances. Mais qu’en est-il pour les chercheurs et chercheuses qui étudient ces pratiques professionnelles? Comment faire avec ces plateformes, sans pour autant être guidé par elles? Peut-on les braconner en bricolant nos méthodes?

Cette présentation proposera un retour réflexif sur les effets de la plateformisation des recherches en communication en interrogeant ses conséquences sur les pratiques des chercheurs et chercheuses, notamment concernant l’éthique de la recherche. Elle abordera également des pistes techniques pour contourner les standards, ainsi qu’un questionnement pour ouvrir au débat : doit-on « hacker » les plateformes pour qu’elles ne « hackent » pas nos recherches ?

Cet événement est organisé par le LabCMO – Laboratoire sur la communication et le numérique en collaboration avec le Groupe Éthique et Numérique en Information-Communication (GENIC) de la Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication (SFSIC). 

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Projet en vedette

Le délirium est un état qui, lorsqu'il n'est pas pris en charge, est associé à une augmentation de la mortalité et à une hospitalisation plus longue des patient.e.s en soins intensifs; son dépistage devrait donc faire partie intégrante des soins. Il se caractérise par la confusion, l’anxiété et une vigilance réduite. Il est estimé que 75% des cas de délirium ne sont pas détectés à l'admission à l'hôpital. En effet, la détection d'un tel état aigu nécessite un suivi fréquent des participant.e.s, ce qui demande beaucoup de travail et d'expertise.

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