Directeur.e(s) de recherche
John Kildea
Début du projet
Titre du projet de recherche
Simulation des dommages directs et indirects à l'ADN induits par les neutrons incluant les mécanismes de réparation
Description

Le risque associé aux effets stochastiques du rayonnement neutronique est connu pour être dépendant de l'énergie. Au cours de la dernière décennie, plusieurs études ont utilisé des simulations de Monte Carlo pour estimer l'efficacité biologique relative (EBR) des neutrons pour divers types de dommages causés à l'ADN afin de comprendre sa dépendance énergétique fondamentale. Cependant, aucune de ces études n'inclus la simulation de la réparation de l'ADN dans leurs protocoles.

Dans ce projet, nous avons étudié les effets de l'ajout de mécanismes de réparation aux estimations de l'EBR par simulation de Monte Carlo des dommages à l'ADN causés par les neutrons. Notre groupe a récemment effectué des simulations d'histoire condensée (HC) pour établir le profil du spectre d'énergie et la contribution relative à la dose des particules secondaires produites par les interactions neutroniques dans les tissus. Dans ce projet, nous utilisons les résultats de nos simulations HC pour simuler l'irradiation du modèle d'ADN de TOPAS-nBio par un spectre plat de neutrons allant de 1 eV à 10 MeV, ainsi que des rayons X de référence de 250 keV. Les dommages induits à l'ADN sont enregistrés à l'aide du format standard de données sur les dommages à l'ADN (SDD) et la réparation de l'ADN est simulée à l'aide du simulateur des mécanismes de réparation de l'ADN ('DNA Mechanistic Repair Simulator', DaMaRiS).

Découvrir

Projet en vedette

Le délirium est un état qui, lorsqu'il n'est pas pris en charge, est associé à une augmentation de la mortalité et à une hospitalisation plus longue des patient.e.s en soins intensifs; son dépistage devrait donc faire partie intégrante des soins. Il se caractérise par la confusion, l’anxiété et une vigilance réduite. Il est estimé que 75% des cas de délirium ne sont pas détectés à l'admission à l'hôpital. En effet, la détection d'un tel état aigu nécessite un suivi fréquent des participant.e.s, ce qui demande beaucoup de travail et d'expertise.

Lire plus