«On a adoré l'expérience!», racontent d'emblée Alexandre Boulay, membre étudiant de FONCER en SDRDS à la maîtrise en bio-informatique, et Mélina Côté, étudiante au doctorat en nutrition, au sujet de l'école d'été à laquelle ils ont participé en France.
En août 2023, les deux jeunes chercheurs ont côtoyé une trentaine d'étudiantes et d'étudiants de l'Université Laval et de Sorbonne Université. Ce fut une semaine chargée, mais enrichissante pour la cohorte étudiante de cette école d'été en nutrition-santé et intelligence artificielle (IA). Elle a servi d'initiation à la programmation et aux algorithmes dans un contexte appliqué.
Théorie, pratique et échange
Tout au long du séjour, des conférences théoriques en matinée mettaient la table pour les ateliers pratiques de l'après-midi. Ces derniers ont permis à Alexandre Boulay d'échanger avec des participantes et participants qui connaissaient moins l'informatique et de les aider. «En expliquant la matière à d'autres personnes, c'est là que tu vois si tu as vraiment compris», souligne l'étudiant.
Les échanges et le partage de connaissances ont aussi marqué l'expérience de Mélina Côté. Elle rappelle que la culture de recherche en nutrition est bien différente de celle en IA. «Travailler ensemble, c'est essentiel dans la formation et dans les projets. C'est important d'avoir des personnes des deux milieux pour bien se comprendre et profiter des données en nutrition et des algorithmes d'IA», ajoute la doctorante.
Issu du milieu informatique, Alexandre Boulay était content d'en apprendre plus sur les besoins en IA dans le milieu de la nutrition. «Nos outils informatiques s'appliquent dans plusieurs domaines, mais la nutrition comporte certains défis particuliers. On peut penser à la taille des jeux de données par exemple», explique-t-il. «Les échanges entourant ces défis permettent de faire avancer la recherche de ce côté», ajoute Mélina Côté.
Le français à l'international
Un des éléments d'appréciation qui est ressorti de l'expérience était la langue. «Il n'y a pas beaucoup d'événements comme ça en français», note Alexandre Boulay. L'idée d'être à l'international tout en parlant français a facilité les échanges et les discussions, sans barrière de langue, rapporte Mélina Côté.
Le français semble se réapproprier le langage de l'IA. Même s'il reste du jargon en anglais, Mélina a remarqué qu'elle entendait plus régulièrement la notion d'apprentissage machine ou automatique, plutôt que machine learning. «On se crée un vocabulaire en français qui commence à être bien connu».
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